Lancelot <<<< My Coming !

Il y a deux types de secrets : ceux que l'on cache aux autres et ceux qu'on se cache à soi même ;

Lancelot <<<< My Coming ! Bannjensenacklesp

c o o l i d e n t i t y ;

Nom▬

Prénom(s)▬

Age, date et lieu de naissance et nationalité▬

Emploi▬

Avatar▬

Groupe souhaité▬

Fortune▬

c o o l & l i e s ;

c o o l q u i z ;

Que pense votre personnage:

De COOL le mensuel▬

De Bay Pleasant▬

Du site web de COOL▬

De lui-même▬

De l'anthropologie▬

De la coolitude▬

De Facebook▬

Des gigolos armoricains▬

De la vie sur Mars▬

Des années 60▬

Des mots en "-ness" (Coldness, blindness, Inès)▬

Du retour du Slim▬

De Barack et Michelle Obama▬

Du mariage homosexuel▬

De l'amitié homme/femme▬

De la mort de Marylin Monroe▬

Des Dieux du Stade▬

Des smileys pornos▬

Des armoires à glace (au propre ou au figuré)▬

De ce quiz▬

De Brangelina?▬

c o o l , t h e e n d ;

Pseudo▬

Âge▬

Des multi-comptes▬

Comment avez-vous connu le forum▬

Ce qui vous y plait le plus▬

Un dernier mot▬

a l i f e o f c o o l ;

Un soir de juillet, 20h43;

Le sonnerie du téléphone retentit dans le salon faisant sursauter toute la famille. Tous savaient ce que cela signifiait; il ne reviendrait jamais. Lancelot que tous appelaient « Lance » sans compter sa mère, se leva et décrocha le téléphone, il lisait depuis le poste d’appel le soulagement dans les yeux de sa mère et de sa petite sœur. C’était son rôle à présent, pensa t-il, il n’y avait pas à le remercier, à éprouver de la gratitude. Il était l’homme de la maison. Il savait que ce ne pouvait être que l’hôpital. Qui d’autre aurait appelé à cette heure ? Leur père interdisait à sa mère de sortir, sa sœur et lui avaient simplement le « droit », car c’était un privilège que Jack Radcliffe leur accordait, d’aller au lycée. Depuis trois jours la famille vivait au rythme de l’attente, les jours s’étiraient sans que l’un d’eux ne bouge le moindre cil avant la fin de la journée, ils attendaient tous, comme si leur vie était suspendue à la sonnerie du téléphone. Il lui avait fallut trois jours, il avait prit son temps, comme s’il souhaitait les torturés un peu plus, affirmer une dernière fois son emprise sur la famille. Lancelot reprit son souffle, puisa une dernière bouffée d’amour dans le regard des deux femmes de sa vie et souffla.

« Allo ?
-Monsieur Radcliffe ?
-Oui ?
-Nous avons fait tout ce que nous pouvions Monsieur mais votre père à succomber à sa commotion.
-Merci, merci d‘avoir téléphoné docteur, nous arrivons. »

Il se tourna avec une lenteur témoignant des émotions contradictoires qui l’assaillaient à présent que la nouvelle était tombée. Les deux femmes les plus importantes de son petit monde étaient suspendues à ses lèvres, sa jumelle et sa mère. Il ne trouvait pas les mots exact pour exprimer ce qu’il ressentait : soulagement, colère, tristesse aussi, joie, espoir… Et finalement c’est en rencontrant les yeux de sa sœur, en voyant une nouvelle fois l’hématome qui s’épanouissait sur sa joue qu’il trouva les mots.

« C’est finit… Il est mort… Nous sommes libres… »

Des larmes silencieuses, tristesse et joie, se mirent à coulés silencieusement sur les joues de sa mère, sa sœur porta la main à son cœur, puis effleura du bout des doigts la trace du coup sur sa joue. Lance essuya une unique larme de soulagement sur sa joue et caressa doucement ses jointures abimées. Tout était finit, ils allaient enfin vivre, cesser de survivre. Il lisait la même pensée dans les yeux des deux femmes même si la douleur était plus présente dans les iris de sa mère. Jamais elle ne cesserait d’aimer cet homme, jamais, et cela Lance ne le comprenait pas. Mais sans cette amour les deux jumeaux n’auraient jamais étés présent. Il s’approcha d’elles et s’assit sur la table basse qui leur faisait face, il effleura la joue blessée de sa sœur du bout des doigts, une caresse fraîche, délicate et non douloureuse, et déposa un baiser dans le creux du poignet de sa mère.

« Il faut aller à l’hôpital… Signer les papiers… Et parler à la Police… »

Il se détestait de devoir brisé ce moment, elles étaient encore toutes les deux sous le choc, il ne pouvait pas faire ça, les forcés à l’affronter même par delà la mort, les faire raconter leur calvaire. Mais tel était le prix à payer pour être enfin débarrasser de l’emprise de leur père. Il soupira et grimaça lorsque l’air sortit brusquement de ses poumons ravivant les contusions qui marbraient son buste. Il s’était défendu, il les avait défendues et son père était mort. Telle était la triste histoire de cette macabre journée de ses dix sept ans. Il avait tué un homme, il avait tué son père, enfin son beau père, Jack n’était pas son père biologique Nick leur géniteur était mort quelques mois avant leur naissance, Jack était son frère. Il avait tué son « père » et n’éprouvait aucun sentiment de culpabilité, simplement du soulagement, un soulagement intense, celui de pouvoir être celui qu’il voulait. Son père était mort. La main de sa sœur se logea sur la sienne, il se rendit alors compte qu’il avait serré les poings, elle lui sourit doucement et effaça les larmes qui roulaient sur son visage.

« Il faut y aller Maman… C’était de la légitime défense Lance et ils le savent. Tout va bien se passer. »

Comment tout avait commencé ? Quand ? Il se rappelait encore de cette funeste soirée… Il avait un jour ressentit le besoin d’extériorisé ce trop plein d’énergie qu’il ressentait, Lance s’était donc mit au Basket Ball, il s’était inscrit dans l’équipe du lycée et avait rapidement trouvé une seine façon d’extérioriser ses émotions, lui qui était incapable de se contrôler. Tous les soirs il s’entraînait avec ses amis sur l’immense terrain de leur école, il était rapidement devenu capitaine grâce à « un don » qu’il avait : Ce n’est pas vraiment un don, plutôt une capacité très utile, Lance possède un QI très élevé et une mémoire photographie impressionnante, il retient tout en quelques secondes, visages, lettres, numéros, information, ce « don » à un nom psychiatrique, déficit d'inhibition latente, en regardant un objet, au lieu de s'en tenir au premier aspect visuel, il analyse tout, prend en compte chaque détail, les matériaux, la technique de construction… C'est parce qu'il saisit mieux les ensembles, les couleurs et les objets, l’espace qu’il était devenu capitaine, il était un excellent stratège. C’était un soir d’été, la soirée c’était un peu éternisé. L’équipe avait vidée quelques bières en parlant de sports, de filles et de voitures, ils avaient beaucoup rit et Lancelot n’avait pas vu le temps passé. Il avait salué ses amis et était rentré chez lui. Il souriait encore lorsqu’il avait fait jouer ses clés dans la serrure. Sa mère était relativement compréhensive lorsqu’il s’attardait un peu plus que d’ordinaire sur le terrain, les revenus de la famille n’étant pas très élevés, elle espérait qu’il décroche une bourse sportive qui lui permettrait d’entrée à l’Université, alors elle ne dirait rien pour deux petites heures de retard. La maison était silencieuse, il ôta donc sa veste et ses chaussures dans le plus grand silence pour ne pas réveiller sa sœur, sa mère et son « père ». Il entreprenait de monter les escaliers menant à l’étage lorsque la lumière du salon s’alluma. Surpris il avait vu apparaître la silhouette de son père au bas de l’escalier. Sans un mot Jack lui avait indiqué la direction du salon, sentant les ennuis arrivés, il était descendu prudemment jusqu'à la pièce principale de la maison où Jack l’attendait, debout devant la fenêtre, près de la cheminée, dos au jeune homme. Brusquement la voix de son père avait claqué dans le silence.

« Où étais tu ? »

Lancelot avait prit le temps de pesé ses mots avant de répondre, après tout Jack et lui n’avaient jamais vraiment parlé des heures de couvre feu, sa mère ayant confiance en son jugement lorsqu’il s’agissait de sa vie.

« Avec l'équipe on a un peu traîné après l’entraînement. »

A la réponse que lui adressa son beau père, Lance comprit que la conversation allait mal finir, sa réponse claqua comme une insulte dans le silence, son ton était dur trop dur et haineux.

« Traîné ? Vous avez traîné ? »

Il s'était retourné et alors Lance avait put voir son visage complètement transformé par la haine, ce n’est que lorsque son père se retourna complètement que Lance vit pour la première fois la bouteille de whisky posé sur l'appuie de la fenêtre, elle était au trois quart vide... Alors qu'il analysait l'information il ne vit pas venir le poing de son père qui l'envoya au tapis. La surprise se peignit sur le visage du jeune homme lorsque la douleur vrilla son crâne et que sa joue le lança. Jack était fou de colère pourtant lorsqu'il vit son fils au sol, cela sembla stopper net sa rage, dû à l’alcool. Il l'aida a se relevé, s'excusant. Pourtant le mal était fait, il avait brisé ce lien entre lui et son « fils ». Le jeune homme était monté dans la chambre qu’il partageait avec sa sœur jumelle sans un mot, laissant son père seul avec sa bouteille. Il avait commit sa première erreur le lendemain, lors du petit déjeuner, au lieu d’avouée la vérité sur ce qui s’était passé, il inventa une histoire de coup de coude malheureux lors de l’entraînement, ce n’est que deux jours plus tard qu’il apprit que Jack avait perdu son travail.

La descente aux enfers n’avait fait que commencer, bientôt il fût témoin de la violence verbale de son beau père car il se refusait désormais à considérer Jack, son oncle comme son père, l’homme ne se cantonnait plus seulement sur lui mais s’attaquait maintenant à sa sœur jumelle et à sa mère. C'est alors qu’il s'investit d'une mission, faire tout ce qui était en son pouvoir pour éviter que les colères de Jack touchent sa mère et sa sœur, les deux femmes les plus importantes de sa vie. Chaque soir Jack buvait d’avantage et lorsque Lancelot n’était pas là, il s’en prenait à sa mère, et comme toujours, il s’arrangeait pour que les coups ne soit pas visible. Pour éviter que sa mère soit la cible du courroux de son mari il élabora une stratégie qui s’avérait dangereuse pour sa santé et son psychique. Il se mit a défié son beau père, de plus en plus souvent, les piques du jeune homme mélangé aux litres d'alcool que buvaient Jack en continuité, déclenchèrent des réactions insoupçonnés chez cet être si doux avant de perdre son emploi. Petit à petit Lance se sépara de ses amis, il quitta l’équipe de Basket, ses bleus, ses blessures étaient devenus trop dures à masquées, il s’enferma derrière une carapace qu’il ne quittait jamais sauf en présence de sa sœur. Ne pouvant pas déverser sa fureur physiquement sur sa sœur vu que Lance s’interposait sans arrêt, Jack trouva une autre solution pour faire souffrir la jeune fille. Il entrait dans sa chambre lorsque les deux adolescents étaient en cours, il subtilisait des affaires lui appartenant, parfois il se collait tout contre elle et soufflait dans sa nuque, ou bien lui volait un baiser en l’empêchant de se débattre. Et la sœur de Lance ne disait rien, elle voyait son frère subir la violence de Jack, elle ne voulait pas qu’il se mêle également de ça, même si elle aurait tout fait pour que cela s’arrête. Elle ne voulait plus sentir ses yeux lubriques parcourir son corps alors qu’il buvait, elle ne voulait plus le voir passé sa langue sur ses lèvres lorsqu’il la regardait. Heureusement Lance était là, il faisait son possible pour la tenir à l’écart même si c’était au détriment de sa santé. Elle aimait son frère pour le courage et la loyauté dont il faisait preuve mais elle tremblait pour lui à chaque seconde. Chaque fois qu’il prenait un coup, elle sentait sa douleur dans chaque fibre de son être. Et puis un soir il avait faillit ne pas arriver à temps… C’était trois jours plus tôt.

Han Jensen In Love

Welcome, bonne continuation de présentation :D

Merci la Compagnie je termine aujourd'hui ou demain ou dimanche en fonction des mes heures de boulot ^^

Prends ton temps, papa.

Bienvenue sur COOL Tongue

Bonne chance pour le reste de ta fiche ;)

Je poste ma fiche toute a l'heure, je vais galéré pour le découpage elle fait 12 pages word xD

C’était le soir du bal de promo, Lancelot et sa sœur avaient enfin terminés le lycée, ils auraient bientôt tout les deux 18 ans révolus. Alors ils pourraient quittés la maison une fois leur diplôme en poche, la nuit même de la remise, ils s’enfuiraient chez leur tante avec leur mère, loin de Jack et de sa violence. Etrangement ils avaient étés autorisés à se rendre au bal, probablement pour ne pas attirer les soupçons de leurs amis. L’annonce de cette sortie avait été comme une bulle d’oxygène pour les deux adolescents qui subissaient l’enfer depuis des mois, bien entendu en quittant la maison il avait eu le droit aux insultes et aux sarcasmes de Paul. Habitué à ce genre de remarques ils étaient sortis sans rien dire. Ils étaient montés en voiture et avaient roulés dans la nuit. A cet instant, ils étaient jeunes, insouciants, comme si on avait enlevé, pour quelques heures, le poids de leur situation familiale de leurs épaules. Tout était parfait, et la soirée fut encore plus inoubliable lorsque le résultat de l’élection du roi et de la reine tomba. Sa sœur avait été élue reine de la Promo, et son frère rayonnait, elle semblait tellement heureuse à cet instant qu’il oublia instantanément tout ce qu’il avait dû sacrifier pour la protégée, la voir sourire était le plus beau des cadeaux. Tout ce déroulait à merveille, jusqu'à ce que Jane surprenne son petit ami en train d’embrasser une fille, tout les deux étant passablement ivres. Le cœur de la jeune fille se brisa, l’homme qu’elle aimait venait sous ses yeux d’en embrasser une autre. La seule chose qu’elle trouva à faire fut de fuir vers le seul lieu où elle s’était sentit en sécurité, sa maison. Seulement elle ignorait qu’elle allait y trouver son beau père plus saoul que jamais. Normalement elle aurait dû renter avec Lance, si il avait été là, peut être que Jack n’aurait rien tenté, il se serait contenter de les insultés, peut être même de frapper Lance. Elle rentra en pleure dans la maison, son mascara avait laissé des traces noirs sous ses yeux et sur ses joues, sa robe blanche s’était salie dans sa course, ses yeux rougies déversaient un torrent de larmes sur son visage d’ordinaire si plein de vie. Elle n’avait même pas eut le temps de s’enfuir. Elle avait sentit le contact rude de la porte contre son dos lorsqu’il l’avait plaquée contre le battant, elle l’avait reconnut à son haleine chargée de relents de whisky. Il avait posée une main sur sa bouche pour l’empêcher de crier, elle s’était débattue mais il était trop fort. Elle mordit sa paume, il grogna de colère avant de lui décocher un coup de poing sur la pommette. La violence du coup la laissa étourdie plusieurs minutes, Jack en profita pour glissé un genou entre ses jambes, la robe le gênant dans ses mouvements, il la déchira pour pouvoir accédé à son entrejambe. Elle frissonna de dégoût lorsqu’il glissa sa main entre sa culotte et sa peau. Elle ferma les yeux, espérant oublier ce qu’il était en train de lui faire subir mais peine perdue, elle sentait son sexe se pressé contre sa peau. Elle serra encore plus fort les paupières, adressant des prières à tous les dieux qu’elle connaissait, elle priait pour que cela s’arrête. Elle ne pouvait pas crier, il l’empêchait, elle ne pouvait pas bouger, il la bloquait, tout ce qu’elle pouvait faire s’était assisté en témoin muet à ce qu’il lui faisait subir. Le contact de sa bouche sur son cou la dégoûtait, elle aurait vu pouvoir crier. Puis plus rien, elle crut qu’il avait comprit ce qu’il faisait, qu’il la laissait, elle ouvrit alors les yeux. Lorsqu’elle croisa son regard à quelques centimètres de son visage, elle comprit qu’elle allait payer. Elle pleurait, il s’en fichait tout ce qu’il voulait c’était l’avoir ELLE, lui faire payer à ELLE. Alors qu’il descendait son pantalon sur ses chevilles elle eut le réflexe de se demander ce que Lance aurait fait à sa place, s’il aurait abandonné. Son genoux avait grimpé soudainement entrant en contact avec l’entrejambe de son beau père qui avait basculé sur le sol. Il fallait qu’elle se mette à l’abri. Mais le temps qu’elle se ressaisisse et se mette à courir pour atteindre sa chambre au premier son beau père était déjà lancé à ses trousses. Il l’avait attrapé par les cheveux et tiré violement en arrière, la trainant jusqu’au escalier. Où était leur mère ? Il la frappa au visage violement, sa tête heurta le parquet. Lancelot était alors arrivé, entendant les cris de sa sœur, les insultes de son beau père, il s’était précipité au premier, forçant son père a lâché sa sœur comprenant quelle sort il allait lui faire subir. Son père s’était écrasé contre la rambarde de l’escalier, avait riposté d’un direct dans la mâchoire de Lance, qui avait chuté au sol surpris par l’impact. Dans un mouvement désespéré pour repousser l’homme qui le ruait de coup de pieds dans les côtes, l’estomac le visage, il avait propulsé ses jambes vers l’avant, frappant son beau père en plein dans l’estomac, le poussant dans l’escalier… A trois heures vingt cinq du matin une ambulance avait emmené Jack inconscient à l’hôpital. Commotion et coma… Et aujourd’hui il était mort. Leur bourreau à tous était mort.

« Tout ne peut que bien se passer à présent »

Confirma t-il en prenant la main de sa sœur dans la sienne.

Un soir de Mai, 22h13;

Il n'y avait personne dans la bibliothèque et le moindre bruit était amplifié. Aussi, la porte violemment claquée fit-elle un vacarme assourdissant qui fit sursauter la bibliothécaire. Lance leva les yeux de son épais livre de médecine soupirant en constatant qu’il connaissait le fauteur de trouble. Il était tard, très tard, il adressa un sourire d’excuse à la bibliothécaire, un sourire charmeur qui fit fondre le cœur de la vieille femme. Il était un habitué de l’endroit depuis le début de l’année universitaire, il étudiait ici quand tous s’en était allé depuis bien longtemps faire la fête, dormir, et lui, lui Lancelot Radcliffe le petit génie se terrait à la bibliothèque cachant comme toujours à tous son potentiel, se consacrant au basket, aux filles et aux études. Ce soir c’était les études, les examens de fin d’année approchaient. Son ami, Nick s’avançait entre les tables, heureux d’avoir enfin trouvé le jeune homme. Nick était membre de l’équipe de Basket de l’Université, il était leur « dunker » entre les deux hommes il y avait tout de suite eut une parfaite entente, ils étaient très vite devenu amis et partageait une chambre sur le campus depuis leur première année, bien sur Lance n’avait pu s’empêcher d’éprouver du désir pour son ami, bien qu’il sortait avec de nombreuses femmes afin de ne pas avoir à avouer à sa mère et sa sœur son homosexualité, il restait très attiré par les hommes, c’était ainsi, il avait renoncé à lutter contre ce qui s’était imposé à lui suite à la libération de l’emprise de son beau père. Pour autant il n’avait jamais, jamais dépassé le stade du flirt avec un autre homme, il ne pouvait tout simplement pas admettre qu’il était plus qu’un bisexuel à la face du monde. C’était impossible, il était trop fermé, il mentait depuis des années sur son orientation sexuelle, sur ses facultés intellectuelles, sur son « don ».

« Hey Mec ! Qu’est ce que tu fais encore là ? Je te cherche depuis une heures ! »

Lance souleva son livre et l’agita sous le nez de son ami en lui lançant un regard qui semblait dire « pourquoi toi tu n’es pas encore là, les partiels tu as oubliés ? », son ami lui prit le livre des mains et examina la couverture avant de le refermer violement, le bruit des pages claquant dans le silence tira un nouveau sursaut à la bibliothécaire. Lance soupira et récupéra son sac, sachant qu’il n’aurait pas la paix tant qu’il n’aurait pas bougé d’ici. Et puis, une bière ne lui ferrait pas de mal… Bien sur ils burent plus qu’une bière et leur retour jusqu'à leur chambre fut assez chaotique, les deux coéquipiers riant et se charriant plus que de raisons sur leur « coup d’un soir » leur « performance en match » et autres sujets typiquement masculins. A peine arrivée Lance se laissa tombé sur son lit complètement cuit, il sentit le matelas s’affaisser près de lui.

« Nick t’es chiant pousse ta carcasse de là ! »

Grogna Lance en tentant de dégager son bras de sous le torse de son meilleur ami. Nick se souleva pour s’écrouler sur la poitrine de son ami incapable de tenir plus longtemps en équilibre à cause de l’alcool. La proximité de son ami s’était ainsi accentué, le bras de Lance était toujours coincé sous lui, leur visages se touchaient presque. Fusse l’alcool, l’envie, la fatigue qui le poussa ensuite il n’aurait su le dire. Ses lèvres prirent celle de Nick brutalement, sans réelle préméditation. D’abord surpris son ami voulut se dégager puis sa main sur la poitrine de Lance au lieu de pousser pour se soulever s’immisça entre les boutons de la chemise que portait le Capitaine de l’équipe de Basket, caressant son torse. Etrange impression de liberté, vague de bonheur, de désir il n’aurait sut dire exactement ce qui traversait son corps au contact de cette main chaude qui explorait son ventre, il n’aurait jamais cru que Nick se laisserait aller de cette façon avec lui, lui le plus hétéro de ses coéquipiers. Lance fut alors prit d’une pressante ferveur, il avait besoin de profiter de l’instant, comme si cela ne se reproduirait jamais. Il ressentait soudainement un appétit féroce pour la vie, il voulait vivre vraiment, il avait l’impression que Nick était le premier jalon à franchir pour commencer à vivre. L’alcool aidant surement il parvint à inversé leur position et à déshabiller son partenaire sans que Nick n’oppose de résistance, Lance était persuadé que son ami allait se réveiller le repousser dans peu de temps, mais avant il voulait ça… Mais Nick ne le repoussait pas, au contraire, il mettait lui aussi de l’ardeur de la fougue dans cette première étreinte. Lorsqu’ils furent nus le sentiment d’urgence sembla s’apaiser, ils prirent leur temps pour se découvrir, s’offrir mutuellement un peu de douceur, de plaisir. Jusqu'à ce qu’enfin Nick prenne le contrôle de leur étreinte, puissant, doux, aimant, amant…

Lance fut le premier à se réveiller ce matin là, Nick dormait encore, allongé nu contre lui, les draps ne masquaient sa peau qu’a hauteur de la taille, les cheveux en bataille, la marque de l’oreiller sur la joue, il ressemblait à un dieu grec endormit. Lance se glissa hors de leur lit sans un bruit, traversant nu la chambre il trouva l’appareil photo qu’il conservait précieusement dans l’un de ses placards. Sa sœur lui en avait fait le cadeau pour leur dernier anniversaire, il n’avait jamais encore utilisé l’appareil, mais tandis qu’il s’approchait de leur couche, il voyait s’ouvrir devant lui un cadre parfait, une composition unique qui le charmait. Il s’accroupit sans bruit à même le sol, levant l’appareil photo il glissa un œil par l’œilleton et après avoir régler l’appareil il appuya sur le déclencheur. Le petit bruit mat que produisit l’engin réveilla son amant, qui ouvrit un œil paresseux et embrumé par le sommeil.

« Qu’est ce que tu fou ! Reviens là avant que je ne sois forcé de venir te chercher ! »
-J’aimerais bien voir ça tiens !
-Ne me tente pas Radcliffe… Revient ici tout de suite… Sinon je vais devoir sévir… »

Plaisanta t-il en repoussant les draps, dévoilant son corps parfaitement sculptée et son sexe déjà opérationnel.

« J’aime quand tu joues les gros bras O’connell »

Situations:

Situation 1;

Lance avait obtenu son diplôme il y a déjà trois ans, cette année là l'été était déjà bien avancé, il travaillait chez lui sur un plan de match, à la recherche d’une stratégie précise en revoyant mentalement le match sous tout les angles que son cerveau avait emmagasiné, un verre de limonade non loin de sa main, il faisait chaud, trop chaud, il donna un coup sec sur le ventilateur dans l’espoir que le vieille appareil de son bureau se décide enfin à renvoyer de l’air frais et non pas brûlant. Le téléphone sonna le tirant de son fastidieux travail.

« Coach Radcliffe »

Voix professionnelle par habitude.

-Lance... C'est Angie... Je crois que je viens de perdre les eaux. »

Petite voix, haché par la douleur.

-Angie… Où es tu ? Cela fait combien de temps ? »

Inquiétude.

- A la maison, je ne sais pas, dix minutes, cinq... Lance j'ai mal... »

- Ne bouge pas ma belle, je viens te chercher... Surtout ne reste pas debout, assied toi ou allonge toi... Je serais là dans dix minutes »

Tout en parlant il avait saisit ses clés, son sac et un épais classeur posé en évidence sur le secrétaire.

« Tout va bien se passé bébé... Tu restes en ligne avec moi d'accord ? »

Douze heures... Cela faisait douze heures ! Mais qui avait eut l'idée de mettre une horloge juste en face de la table d'accouchement ? Qui ? Il y avait un procès à faire à cet homme, car ça ne pouvait être qu'un homme qui avait eut cette idée. Lance souffrait avec Angela, il ne l'avait pas quitté une seconde depuis son arrivé dans l'appartement de son ancienne petite amie, elle était épuisée par ses douze heures de travail.

« Aller Angie c'est le moment, une dernière fois. Pousser. »
- Non je ne peux plus... je n'en ai plus la force... »

Lance serra aussitôt la main de la jeune femme dans la sienne, présent jusqu'au dernier moment, la soutenant dans cette épreuve qu’il avait contribué à mettre sur le chemin de son ancienne conquête.

« Angie... Regarde-moi ! Écoute-moi. Il faut te concentrer, je suis là avec toi, on est là tous les deux, il faut que tu te concentres, je suis là avec toi, on va se concentrer tous les deux, je suis là avec toi. Toi et moi on va y arriver. Tu vas poussés. Ok ? »
- D'accord. »

Un dernier effort... Un premier cri.

« Et voila.Et voilà Angie votre fille... »
- Elle est magnifique ma chérie…
- Oui... La plus belle chose que je n'ai jamais vue... »

Murmura la jeune mère alors qu'on lui plaçait sa fille dans les bras.

« Bonjour... »

Murmura t-elle doucement à la petite fille.

« Bonjour... Elizabeth… Regarde ma puce… Papa et maman son là »

Ajouta t-elle doucement.

-C'est un très jolie prénom... »

Approuva t-il en les regardant tout les deux avec des yeux débordant de tendresse.

-Prends là Lance… Dit bonjour à ta fille. »

Chuchota la jeune femme en faisant passé le nouveau né dans les bras en berceau de son ex petit ami.

Ellie. Sa toute petite Ellie. Le regard vert du jeune homme rencontra celui azur de sa fille, ce fut comme si le monde entier avait arrêté de tourner, il n’existait plus qu’elle, elle sa fille, un petit être tout juste née, si sa vie avait eut un seul but c’était probablement de l’amener à ce jour, celui où il contribuerait à la mise au monde du plus parfait des êtres. Du bout du doigt il caressa le fin visage de poupée du petit ange qu’il tenait entre ses bras.

« Ma petite poupée »

Murmura t-il doucement contemplant avec adoration ce visage aux traits exceptionnellement beaux.

« Bonjour… »

Alors qu’il allait éloigner son doigt la petite s’en saisit et le serra doucement entre ses petits doigts faisant sourire son père. Sans aucun doute cette journée fut elle la plus belle de sa vie. Sa fille, sa petite fierté, sa vie venait brutalement de changer, bien sur Angela ne voulait pas de lui comme conjoint, mais Ellie restait sa fille. Son plus beau cadeau.

Situation 4;

Un procès. Elle lui faisait un procès ! Il n’en était toujours pas revenu depuis qu’il avait reçut l’assignation un mois plus tôt. Il savait qu’elle voudrait qu’ils passent devant un juge, mais pas ainsi, elle demandait la garde exclusive ! Elizabeth venait d’avoir un an, et déjà Angie voulait qu’elle ne soit plus en contact avec son père ! C’était aberrant, complètement surréel. Il n’arrivait pas à réaliser même maintenant après deux jours d’audiences. C’était succéder à la barre : parents, assistantes sociales, amis… Des gens qui s’étaient employés à défendre le partit de l’un des parents et a descendre l’adversaire. Lancelot suivait les débats avec appréhension ses qualités de pères n’étaient pas remises en questions, c’était ses mœurs, son choix de vie qui intriguait le juge, il le savait, ses mœurs décousues sa collection d’ex, son absence de relation sérieuse, son implication dans son travail, son QI tout était examiné, décortiqué pour savoir s’il était oui ou non apte à obtenir la garde partagée. Il savait que plus que jamais il allait devoir être convaincant, et jusqu’à présent son avocat avait démonté une à une les accusations de son ancienne petite amie et mère de sa fille. Tout allait pour le mieux, tout du moins c’était ce que Lance pensait, jusqu'à ce que l’avocat de sa compagne annonce un nom, un seul et unique nom qui fit comprendre à Lancelot qu’il venait de perdre, avant même que son ancien ami soit interroger.

« Greffier faite entrer Nick O’connell. »

Une boule se forma dans la gorge du jeune père de famille. Une légère crispation dans le ventre. Et Nick O’connell fit son entrer dans la salle de tribunal. Une vague d’émotion le traversa, il serra lentement les poings afin de calmer ses émotions, de garder le contrôle. Son ancien amant s’installa à la barre, jura sur la bible et croisa ses longues jambes devant lui. Les yeux chocolats rencontrèrent ceux vert d’eau de Lance, un contact qui dura une fraction de seconde avant que Nick détourne les yeux. La peur se propagea dans tout son être, la peur, la résignation, il savait ce qui allait se passer, il savait ce que Nick allait faire, faire à sa place, une chose qu’il avait refusé de faire à l’Université, sa vengeance pour son cœur brisé, il la tenait aujourd’hui.

« Monsieur O’connell pouvez vous préciser la nature de vos relations avec Mr Radcliffe.
-Lance a été mon coéquipier au basket à l’Université, il a été mon colocataire, mon meilleur ami et mon amant durant toutes nos années d’Université.
-Votre amant ? Monsieur Radcliffe et vous avez eut une relation suivit pendant trois ans, une relation homosexuelle.
-Secrète et entièrement basé sur le sexe, c’est exact.
-Pourquoi tenez-vous à garder cette relation secrète ?
-Pas moi, c’est Lance qui insistait pour que l’on se cache. Il ne voulait pas que l’on apprenne que nous avions une relation homosexuelle.
-Pourquoi l’avez-vous accepter ?
-Parce que j’ai été amoureux de lui dès la première fois où je l’ai vu, et que le soir où nous nous sommes…. Mêlé à été la première fois pour moi.et que pour rien au monde je ne voulais gâcher cela.
-Monsieur Radcliffe était pourtant considérer comme un homme à femmes, nous avons vu une liste succincte mais très longue de ses ex petites amies… Cela faisait-il partit de la supercherie ? Il vous trompait et vous laissiez faire ?
-Oui, Lance ne voulait pas avouer ce qu’il était vraiment… Et j’acceptais de vivre caché pour cela, par amour pour lui.
-Quand Lancelot vous a-t-il quitté Monsieur O’connell ? Et pourquoi ?
-A la fin de notre dernière année, en fait je l’ai quitté.
-Pourquoi ?
-Parce que je lui avais posé un ultimatum, je ne voulais plus me cacher, un soir je suis rentré et je l’ai trouvé… Je l’ai trouvé au lit avec un autre… Notre lit… Et puis ensuite il y a eut Angela… Quand il a apprit pour sa grossesse il a tout renié, il voulait au départ qu’elle avorte, il ne voulait pas du bébé, et puis quand je l’ai quitté il a résolut de l’épouser.
-Il ne voulait pas de l’enfant dite vous ? Comment le savez-vous ?
-Parce qu’à l’époque il poursuivait trois relations en même temps, avec trois femmes différentes et un enfant n’était pas un atout pour la carrière qu’il comptait mener dans un milieu très viril.
-Monsieur O’connell pensez vous que Monsieur Radcliffe serait un père sérieux, responsable, un homme a qui on confirait ses enfants ?
-Non maitre je ne le pense pas. »

Sentiment de trahison, douleur, colère aussi, tristesse… Il allait perdre sa fille, il allait perdre sa fille parce qu’il avait été incapable a l’époque de penser autrement qu’avec sa fichue carapace. Mais s’il avait pensé autrement il n’aurait pas mit enceinte Angie, il n’aurait pas eut Ellie. Et à cause de ce choix, de ce dilemme, il allait perdre sa fille, et se renfermerait un peu plus après cette humiliation, il y avait tant de froideur, dans de colère, tant de tristesse dans la voix de son premier amant. Il se dégoutait pour ce qu’il avait fait à Nick, il se sentait souiller, humilier, malgré le temps il aimait toujours son amant, et le voir ainsi parlé de lui, descendre en flèche leur relation, son comportement lui faisait mal, il se sentait inférieur, rabaisser, il avait l’impression de n’être qu’un salopard, il lisait la même impression dans les yeux du juge face à cet homme trahit mainte fois qui aimait encore un foutu salop qui l’avait trompé des années durant. Lancelot baissa lentement les yeux vers ses mains serrés sur l’accoudoir de son siège. Il serrait convulsivement le cuir entre ses doigts ses jointures avaient blanchis. Il releva les yeux, étrangement il voyait soudainement la scène avec le détachement dont il faisait preuve lorsqu’il photographiait, ainsi il saisissait mieux les ensembles, les couleurs et les objets, il regarda avec des yeux neufs son ancien amant, son ancienne compagne. Il vit la même douleur dans leurs yeux, la même détermination. Il se rendit compte que jamais il n’avait eut sa chance, parce que j’aimais il ne saurait les aimés comme ils l’avaient attendu si longtemps. Lancelot "Lance" Radcliffe, un jeune homme à l'histoire compliquée, faite de désillusions, de mensonges, de joies et de peines... Lance aimait maitriser tout ce qu'il touchait à l’époque et encore aujourd’hui, ce qui impliquait un certain détachement, un recul chose qu’il arrivait à faire parfaitement sans trop de difficulté son QI, son DIL, son histoire l’aidait à ne pas succomber à l’amour car il avait vu que la passion pouvait devenir dévastatrice. Serait-il un jour capable d’aimer ?

Fiche terminée, sorry pour le morcellement de ma fiche, mais j'ai encore pondu des romans xD

Mon père c'est le meilleur Dance

Très bonne fiche =) N'oublie pas d'aller poster ton sujet Boite aux lettres ;)

Validé

» NARCISSE # the queen is coming.